Porte-Bagages émerge sans le savoir au sein d'amitiés adolescentes.
Tamara écrit une première version d'Âmes Qui Vivent à 16 ans, qui sera ensuite reprise et complétée par Alicia Packer.
Début 2012, Âmes Qui Vivent est jouée au Théâtre du Vide-Poche et au Théâtre de l'Oxymore par une dizaine de jeunes entre 15 et 19 ans.
Représentations pleines à craquer, supplémentaire organisée.
Elles.Ils ont répétés dans un salon de coiffure les dimanche où celui-ci était fermé au public, sous la pluie, dans le salon d'un chalet de montagne, sur une terrasse, après des soirs de fête par amour de l'art vivant et de l'être ensemble.
Ils.Elles ne se connaissaient pas tous avant le début de cette aventure qui scellera la première année de la Cie Porte-Bagages.
Âmes Qui Vivent, sur scène comme en coulisses, a été une ode à l'adolescence dans toute sa splendeur, une questionnement douloureux sur les choix de vie, les chemins à prendre ou à éviter, les doutes, la faim de réponses et la soif de vivre, le goût du risque et celui tout récent de l'amour. Le spectateur était invité à entrer dans un train en marche pour découvrir des extraits de vie une heure trente durant avant de quitter la salle et laisser le train continuer sa route sans lui.
Du fond de nos coeurs respectifs, merci à vous, compagnons de fortune, et à tous ceux qui ont cru en nous dès nos premiers pas - de côté.
Ecriture : Tamara Lysek et Alicia Packer
Mise en scène : Alicia Packer
Jeu : Tamara Lysek, Matila Corminboeuf, Isabelle Vasquez, Simon Jordan, Leo Rumpf, Lea Avrany, Morgane Meylan, Valentin Novello, Coralie Vollichard, Gaël Packer, Line Packer
Lumières et son : Romy Siegrist
Costumes et maquillage : Coiffure Uni-K, Isabelle Vaquez
Graphisme : Dan Becker
Photos : Luca Delachaux
Avec le soutien de : Délégation jeunesse du canton de Vaud, Coiffure Uni-K, Sophie Monard et tous ceux qui sont venus nous écouter et nous applaudir plus d'une fois depuis.
Un Cube. Six faces. Divisées en neuf cubes indépendants. Un casse-tête. Une réflexion. Un monde. Une vie. Des êtres.
La vie est un énorme cube qui contient des milliards de cubes indépendants. Des vies qui se croisent, des êtres qui s’emboîtent.
Un casse-tête. Rouge, Vert, Bleu, Jaune, Orange, Blanc. (Spots de couleurs)
Il faudrait 1200 ans pour essayer toutes les combinaisons possibles s’il l’on en fait un milliard par seconde... Il paraît que la vie c’est dur. Que c’est compliqué. Pas évident. Il paraît que la vie c’est beau.
Il paraît aussi que c’est injuste.
Personne n’a de définition exacte à donner à la vie, mais tout le monde répète ce qu’il a entendu. J’ai entendu que la troisième case bleue de la face deux et plus gérable économiquement. Il me semble que vert et rouge sont complémentaires. Et que deux cases jaunes l’une à côté de l’autre entourées de cases blanches est signe de bonne chance.
La vie c’est une quantité d’humains, de couleurs. Une foulée d’expériences, d’aventures, de conneries, de sentiments, d’émotions. Et dans la vie, dans ce cube, nous existons. Mais ça veut dire quoi EXISTER ? Exister = vivre ? Exister = mourir ? Exister = vivre + mourir ?
